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  • : BLOG SOMBORY TORMELIN
  • : Créer par l'Association des jeunes pour le Développement de Sombory Tormelin-AJDST- SOMBORYNEWS est le prémier site des collectivités locales pour accompagner l'essor socioéconomique, culturel de Fria, des CRD de Tormelin, de baguinè et de Sodjörè...
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SOMBORY MA VILLE NATALE


LE SOUS-PREFET ET LE PRESIDENT DE LA CRD


8 juillet 2010 4 08 /07 /juillet /2010 23:14

 

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Les élections libres et pluralistes ont effectivement eu lieu le 27 Juin, comme prévu. Sur un plan formel, on peut dire que le « général » Sékouba KONATE a tenu parole. Mises à part l'impréparation manifeste et l'inexpérience évidente qu'on ne peut lui imputer, les élections ont été libres et pluralistes, c'est-à-dire la participation de plusieurs candidats qui se sont librement déplacés sur l'ensemble du territoire. Ce n'était pas une faveur, mais un droit naturel. En se rendant massivement aux urnes, les Guinéens ont montré un sens civique et une maturité d'esprit que certains « observateurs », notamment occidentaux ne soupçonnaient pas. On ne peut nier une forme de vote ethnique. Mais celui qui réduirait le vote de nos concitoyens à l'expression d'une pulsion ethnique serait également dans l'erreur. Au demeurant, ils ont envoyé M. SIDYA TOURE, un DIAKHANKE (vraisemblablement la plus petite minorité ethnique de la Guinée) au deuxième tour.

De fait, ils balaient ainsi l'argument, maintes fois entendu selon lequel, le reflexe ethnique était le moteur exclusif qui guiderait le choix politique des citoyens Africains, et ici des Guinéens. Pourquoi donc ce divorce flagrant entre la réalité des urnes et les proclamations télévisées faites par MM. SEKOUBA KONATE et Ben SEKOU SYLLA, tous deux appartenant à la même région, et à la même ethnie ? A noter qu'une proclamation télévisée n'est ni une vérité, ni un fait de droit. Elle vise simplement par son effet spectaculaire, à intimider le téléspectateur profane qui a tendance à croire que ce qui est dit, ou vu à la télévision est nécessairement vrai. Et dans notre pays, les citoyens habitués à subir passivement l'arbitraire, sont facilement intimidables. En apparence, ils (Sékouba et ben Sékou SYLLA) ne sont pas tribalistes. Les en soupçonner, serait leur faire un procès en sorcellerie que rien ne justifie. En tous les cas, je ne suivrais personne sur ce sentier. Néanmoins, nombre de doutes et interrogations subsistent. Et il faut bien les examiner, avec lucidité, honnêteté, mais sans complaisance inutile. N'étant pas juriste, je ne me lancerais pas dans un débat juridique, à mon avis inopportun à ce stade. Car, selon moi, nous sommes ici dans un champ politique, où les arguments de droit sont certes utiles, mais inconsistants en l'absence de légitimité politique. Or, seul le peuple, par la voie des urnes confère cette indispensable légitimité.

C'est précisément ce que les présidents de la transition et de la C.E.N.I. ont contrarié par la falsification intéressée des résultats sortis des urnes. Il semblerait bien que M. Cellou Dalein DIALLO est arrivé en tête avec 33% des voix, suivi de M. SIDYA TOURE (27%), M. Alpha CONDE (17%), M. Lansinè KOUYATE (9%)….A la dernière minute, aux alentours de 23 heures, avec un air totalement décomposé, le président de la C.E.N.I. proclame des chiffres, autres que ceux sortis des urnes. D'où la stupeur visible des invités présents au palais du peuple ce jour-là. On ne sait toujours pas quelle est l'origine de ces chiffres. Fait troublant : aussitôt le forfait commis, le président de la C.E.N.I., prétextant une maladie vraie ou supposée, s'envole pour un pays occidental, peut être la France ou les U.S.A. A proprement parler, on ne peut parler de fraude. Car la fraude suppose une soustraction discrète d'un bien appartenant à autrui.

Nous sommes ici dans le cas précis de ce qu'il faut bien appeler une captation désinvolte de voix, suivie d'une inversion de résultat sorti des urnes au profit d'un candidat appartenant à la même ethnie que le président de la transition et le président de la C.E.N.I.. Il n'est pas aisé de trouver une explication rationnelle avouable à ce terrible hiatus créé entre le vote exprimé par les citoyens et les résultats proclamés par MM. Sékouba KONATE et Ben Sékou SYLLA, respectivement président de la transition et de la C.E.N.I. De mon point de vue, l'explication ethnique est insuffisante. L'un et l'autre ne sont pas des tribalistes acharnés. La gravité des risques qu'ils ont pris en décidant de falsifier les résultats électoraux aux dépens d'un candidat, et au profit des deux premiers, ne s'accommode pas d'une explication simpliste. Il y a d'autres raisons, peut être plus sérieuses.

La première raison selon moi, est d'ordre financier. Le président de la transition et celui de la C.E.N.I. ne sont pas forcément des modèles de vertu civique. C'est de notoriété publique qu'ils ne sont pas insensibles aux attraits de quelques dollars ou euros. Cinq ou six commerçants contrebandiers notoires, fraudeurs de douane, enrichis par le pillage de notre pays, sont disposés à payer, pour que leur « protégé » ne soit opposé au second tour qu'à un candidat qu'ils estiment facile à battre. A leurs yeux, M. Alpha CONDE serait celui-là. Grave erreur. Car, M. CONDE est un homme politique expérimenté, intelligent, incisif dans le débat. Il ne manque pas d'atout. Homme de conviction, il est insoupçonnable sur le terrain de la probité face à la chose publique. C'est ce que souhaitent nos compatriotes. Sur ce terrain, il a un avantage indiscutable. Ce n'est pas le cas de l'autre candidat. J'ai combattu l'appartenance communiste de M. Alpha CONDE, mais cela ne me conduira en aucun cas à nier ses qualités. Les jours précédant la proclamation des résultats, le président intérimaire de la transition, M. Sékouba KONATE a été d'une grande assiduité au domicile d'un commerçant à la réputation sulfureuse, en l'occurrence M. DIALLO SADAKADJI. Or, ce dernier est un des membres actifs des réseaux ethniques auxquels les Biens Nationaux ont été attribués, sans contrepartie connue. En tout état de cause, on ne voit pas quelles raisons impérieuses d'Etat pousseraient un Président, même intérimaire, à une telle assiduité nocturne auprès d'un commerçant peu recommandable, à une période si délicate de l'histoire de notre pays. Peut être, faut-il admettre que la prodigalité en dollars et euros d'association ethnique de commerçants fraudeurs, n'est pas étrangère à l'infortune électorale de M. SIDYA TOURE. Comme quoi, auprès de MM. Sékouba KONATE et Ben Sékou SYLLA, le suffrage des citoyens, a moins d'importance que les comptes bancaires approvisionnés par une oligarchie commerçante dangereuse pour la cohésion sociale et ethnique du pays.

La deuxième raison pourrait bien être « ethnique ». Les femmes et jeunes de KALOUM avaient semblé percevoir derrière ce vol électoral, un mobile, s'apparentant à une certaine solidarité ethnique implicite. En effet, d'après certaines informations en ma possession, lors de son retour du sommet de NICE, notre nouveau général d'armée aurait fait un voyage rapide et discret à KANKAN, convoqué par des « sages » du Mandé, aux fins de réconciliation. La médiation traditionnelle parait avoir fonctionné, malheureusement contre SIDYA. Toutefois, il serait souhaitable de ne pas se tromper. M. Alpha CONDE n'a pas fraudé. On peut même admettre qu'il n'a rien demandé ni à M. Ben Sékou SYLLA, ni à son « fiston »Sékouba KONATE. Ils ont tous les deux exercé ce qu'il faut bien appeler une solidarité ethnique au profit d'un des leurs, et au détriment de celui qui a eu la mauvaise idée d'être d'une petite minorité ethnique.

Alors, se pose la question de savoir qu'est ce qui justifie, depuis deux jours, ce déferlement haineux et vindicatif des prétendues institutions républicaines contre M. SIDYA TOURE ? Y aurait-il un délit d'appartenance à une petite minorité ethnique ? Un parti politique dont on a volé les voix doit-il s'agenouiller devant ses voleurs ? Nous sommes désormais au cœur d'une question centrale : la dérive autoritaire et tyrannique de M. Sékouba KONATE. Le chantage permanent à la démission est une manœuvre visant à cacher les immenses détournements et à mobiliser autour de lui, les personnalités et organisations fantômes attendant quelques prébendes, qui ont peut être été déjà versées. Par ailleurs, il y a un autre général plus ancien dans le grade. C'est le général TOTO. Il est le N°2 du CNDD. Pourquoi a-t-il toujours été marginalisé ? Son appartenance ethnique, il est Soussou de la Basse-Côte, n'est-elle pas une des explications possibles ? Sékouba KONATE n'est ni indispensable, ni même utile à la tête de la Guinée. Son départ serait tout bénéfice pour la bonne conduite des affaires du pays. Désormais, son maintien à la tête est plus un problème qu'une solution.

Je le dis d'autant plus aisément que j'ai été de ceux qui lui ont apporté leur soutien. J'avais à l'époque précisé que s'il m'apparaissait qu'il faisait autre chose que ce pour quoi, je lui manifestais mon soutien (qu'il ne demandait d'ailleurs pas), je le ferais savoir. Et bien, ce moment est arrivé. Le « général » Sékouba KONATE est désormais nuisible à la tête de notre pays. Le laisser continuer par démagogie ou lâcheté, c'est préparer des lendemains douloureux pour nos compatriotes. Il aurait pu être très GRAND. Il semble avoir préféré des comptes bancaires bien garnis. Et ces hordes infâmes qui défilent à la télévision pour le supplier de rester, se moquent de la Nation, ou défendent des intérêts totalement étrangers à ceux de nos concitoyens les plus humbles.

Sommes-nous revenus aux tristes temps de la Révolution où les enfants ou épouses de victimes venaient prêter, sous contrainte, fidélité au bourreau de leurs pères et époux ? En effet, qu'a-t-on vu le 6 juillet dernier à la Télévision ? Mme RABIATOU SERA DIALLO présidente du C.N.T. et M. NOUHOU THIAM chef d'Etat Major des armées, incitant implicitement de concert, à un meurtre contre SIDYA TOURE. Dans un mouvement de menton ridicule et sur un ton martial, notre fameux chef d'état major promet de cueillir les militants de l'U.F.R., s'ils exigeaient la restitution de ce que le général Sékouba KONATE leur a volé.

Question aux vrais officiers républicains : Trouvez-vous normal qu'un militaire, de surcroit chef d'Etat Major de l'armée de toute la Nation, se comporte en militant politique comme le fait M. NOUHOU THIAM ? En menaçant un chef de parti, il sort du cadre de l'armée pour se mettre au service d'un individu ou d'un parti politique. Quelle est la crédibilité républicaine d'une armée dont le chef d'Etat Major promet d'embastiller tous ceux qui ne sont pas d'accord avec le parti politique qu'il soutient ? Puisque M. NOUHOU THIAM est entré en politique, en se comportant en milicien, les vrais officiers républicains devraient exiger son renvoi de l'armée. Devenu le concurrent clandestin d'homme politique, il n'est plus qu'un infâme militaire. Tant que des individus du genre de NOUHOU THIAM seront dans l'armée guinéenne, sa réforme restera un leurre. Il faut se souvenir que le capitaine Moussa DADIS CAMARA a été mené en bateau par son « ami » Sékouba KONATE.

En effet, le capitaine ne peut être tenu pour seul responsable des massacres du stade du 28 Septembre. Le « général » Sékouba KONATE était un des artisans actifs de ces tueries, même s'il présente l'alibi irrecevable de n'avoir pas été physiquement présent à Conakry ce jour-là. Au demeurant, chacun comprend qu'un massacre d'une telle envergure ne s'improvise pas. Il est préparé. Et il est invraisemblable que le capitaine DADIS ait pris seul cette décision. Le capitaine DADIS CAMARA a peut être été victime de sa loyauté. Question : le « général » KONATE compte-t-il rééditer contre M. SIDYA, les coups tordus réussis contre le naïf capitaine Moussa Dadis CAMARA ?

 

 

Mamadou Billo SY SAVANE à Conakry.

Mon contact : mamadoulinsan@wanadoo.fr

NB : Je suis tout disposé à être « cueilli » par le milicien politique, NOUHOU THIAM, accessoirement chef d'Etat Major de l'armée.

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17 juin 2010 4 17 /06 /juin /2010 15:00

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Le leader du Rassemblement du peuple de Guinée(RPG), Alpha Condé poursuit sa tournée en Guinée forestière. Après N’zérékoré, le président du RPG a rencontré ses militants et sympathisants dans le Konia, une localité située entre Beyla et Sinko.

Au cours de ce meeting, Alpha Condé a retracé les liens historiques entre son parti et la région forestière où son parti à vu le jour, au début des années 90.

« Je suis venu pour vous rappeler le vieux pacte qui nous lie depuis une vingtaine d’années, lorsque, au pire moment de notre combat, vous avez exprimé votre total soutien au RPG. Enfin, le moment est venu pour voter pour votre parti ce 27 juin » a rappelé le leader du RPG.
Après le Konia, Alpha Condé et sa délégation se sont rendus à Sinko avant de continuer sur Kérouané pour rencontrer ses militants et sympathisants dans la région.
Selon le programme officiel du RPG, Alpha Condé devrait se rendre successivement à Kankan, la grande métropole mandingue avant de rejoindre Siguiri à la conquête des électeurs.

Nous y reviendrons.

Une synthèse de Mamadou Camara

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17 juin 2010 4 17 /06 /juin /2010 14:49

DALIN.jpeg

Tougué a réservé un très beau décor pour la tournée de Cellou Dalein Diallo. Le départ fut un peu tardif. Tous les véhicules 4x4 qui composaient le cortège de campagne de Cellou Dalein avaient été envoyés pour maintenance pour une bonne partie de la matinée. C’est vers 10h30 qu’ils ont quitté Labé, a appris Africaguinee.com de sources locales. 11h38 – Entrée á Tangali. Des jeunes filles, habillées aux couleurs de l’UFDG, animaient l’assistance avec chants et danses. Après l’allocution de bienvenue par le Secrétaire Général, Fodé Oussou Fofana, Directeur de Campagne de Cellou Dalein a dit : « Vu la mobilisation que vous avez ici, on est convaincu que Tangali votera 100% UFDG. … Cellou Dalein n’est ni Soussou, ni Peul, ni Toma, ni Kissi, ni Malinké, ni Guerzé. Mais juste un Guinéen ». Puis, en Poular, il dit nous sommes contents Tangali. Merci. » Quant à Cellou Dalein, il dit qu’il n’est pas venu faire des campagnes á Tangali. « Je suis venu rendre visite aux miens. » Il a remercié tous les responsables et il dit qu’il a eu les échos de tout le travail abattu pour asseoir la Section de l’UFDG á Tangali. Dans le même discours, Cellou Dalein a promis la réalisation du projet de goudronnage de la route Labé-Tougué ; et aussi celui de Labé-Tougué-Bissikrima. Après, il y eut la visite chez Elhadj Oumar Tangali, Imam de la grande mosquée du centre et Secrétaire Général de la Ligue Islamique sous-préfectorale de Tangali. L’Imam a reçu le Leader de l’UFDG en audience et a prié pour la paix en Guinée. 14h13 – Fatako. Sous une pluie torrentielle, tout Fatako était sorti pour dire au leader de l’UFDG et candidat aux élections présidentielles du 27 Juin 2010 que les populations de la localité adhèrent au programme du Parti et soutienent Cellou Dalein. C’est sous cette même pluie que Cellou Dalein, suivi de ses « deux gardes de corps rapprochés » qui sont Fodé Oussou Fofana (Directeur de Campagne) et Bah Oury (Vice Président de l’UFDG), était sorti pour saluer et remercier les militants et sympathisants, á la place du marché. Il faut aussi noter la présence de Hadja Mariama, épouse de feu BA Mamadou. Après le discours de bienvenue du Secrétaire Général de UFDG-Tangali, Cellou Dalein a promis de s’activer á travailler sur les routes qui mènent á Fatako et á servir la zone d’électricité et d’eau potable ainsi que les centres de santé et les écoles. On pouvait lire sur les pancartes : ‘Fatako : Cellou Dalein 100%’. Il faut aussi signaler la présence d’Elhadj Ousmane ‘Sans Loi’, grand opérateur économique en Guinée. Après le meeting, Cellou Dalein, sous une visite guidée, est allé voir la grande mosquée de Fatako qui en phase d’agrandissement pour faire place á un centre de recherche et de documentation. Elle fut construite par Elhadj Ousmane ‘Sans Loi’ á hauteur de 7 milliards FG. Cette mosquée est la plus grande en terre Guinéenne, après celle de Fayçal, á Conakry. 15h30 – Escale á Koin. Il faut rappeler que Koin était un des Cantons du Foutah Théocratique, cité d’Alpha Saliou Balla et d’Alpha Abdourahmane, l’homme qui a neutralisé Dianken Wali de Gabu (Guinée Bissau). Là, Cellou Dalein a remercié les citoyens de Koin avant de promettre de bitumer la route Tougué-Koin-Labé, s’il devenait Président de la Guinée le soir du vote du 27 Juin 2010. Il a aussi tenu a rappelé l’importance du vote massif et de la sécurisation de ce dernier. 17h49 – Cap sur Tougué Centre. Un décor extraordinaire. Depuis l’entrée, á 6km du Centre-ville, des hommes et des femmes, de tous les âges s’étaient retrouvés, agencés des cotés de la rue principale qui traverse la ville, avec des fleurs, des pancartes, des fanions de l’UFDG, a l’effigie de Cellou Dalein. Tout cela sous l’ambiance envoûtante des musiques de campagne de l’UFDG produite par les chanteurs Voyageur et Lama Sidibé. La section motard assurait la démonstration de force de l’UFDG dans la cité. C’est au stade préfectoral de Tougué que Cellou Dalein s’est adressé à ses militants et sympathisants. Tout a commencé par une minute de silence en la mémoire de feux Ba Mamadou et Mouctar Koura Baldé, originaire de Tougué. Comme á Lélouma, les militants ne voulaient pas entendre autres responsables de l’UFDG que Cellou Dalein. Donc, c’était à lui de présenter les membres de la Fédération de UFDG-Tougué. Après cette présentation, le Leader de l’UFDG a expliqué son programme politique pour la Guinée et a notamment parlé de l’exploitation de la bauxite de Tougué – Dabola ainsi que l’accomplissement du projet de la route et chemin de fer Tougué-Dabola-Siguiri. En ce qui concerne l’exploitation des ressources minières dont regorge Tougué, Cellou Dalein a d’abord rappelé que Tougué a la plus grande réserve de Bauxite dans le monde. Il entend alors exploiter cette ressource pour non seulement l’intérêt national, mais aussi pour développer tout Tougué et ses villages, sortir la Préfecture de l’obscurité. Il regretta que l’État « est complètement absent dans cette partie de la Guinée ». Il a parlé de la réalisation du chemin de fer Tougué-Dabola pour faciliter le transport des produits. Le Leader de l’UFDG a expliqué comment il rendra les agriculteurs beaucoup indépendants avec les nouvelles techniques agricoles et l’aménagement des plaines. Vu le niveau de l’enseignement dans le pays, Cellou Dalein a expliqué á Tougué que l’éducation sera une priorité pour le gouvernement de l’UFDG. Il aussi parlé de restructurer la justice de telle sorte que les voleurs de bétails puissent faire face a la justice. « Le fait que si on te vole une vache, il te faut en vendre cinq (5) pour payer pour les frais des services légaux, cela ne rend pas justice ». assure Cellou Dalein. Cellou Dalein dit que si vous avez choisi l’UFDG, « c’est parce que vous êtes convaincus ». Il faut noter la présence de Bah Oury, Vice Président et fondateur de l’UFDG, Fodé Oussou Fofana, Vice Président et Directeur de Campagne de Cellou Dalein, Elhadj Aliou Condé, Secrétaire Général de l’UFDG, Mme Ba Mamadou, des grands opérateurs économiques comme Elhadj Ousmane ‘Sans Loi’, Elhadj Oumar Dabola, Elhadj Ismaëla Baldé, Elhadj Lamine Baldé. Il y’avait la présence de beaucoup de Fédérations de l’UFDG venues de l’étranger dont celles de la France, Allemagne, Angola, Liberia, Sénégal, Grande Bretagne. On y voyait aussi le Bureau National des Jeunes et beaucoup de membres du Bureau Exécutif de l’UFDG. C’était une parfaite offensive sur Tougué. Il y’avait près d’une soixantaine de véhicules 4x4 qui composait le cortège, sans compter les autres. Dans cette même soirée, les habitants de Kolé, une sous préfecture de Tougué, attendaient la délégation de l’UFDG. Etant chargé par d’importantes audiences avec tous les sages de Tougué, le Leader de l’UFDG a dépêché son Vice Président, Bah Oury, accompagné par Elhadj Mamadou Dian Dara, membre du Bureau Exécutif et Maladho Diallo, de UFDG-Online. 20h10 – Kolé. On pouvait noter une très forte mobilisation de l’UFDG, attendait le Leader depuis tôt dans l’après midi. Le Secrétaire Général de l’UFDG a tout de même expliqué que tout Kolé votera UFDG, et cela, même si le Leader du Parti n’est pas présent. Bah Oury a expliqué que la visite de Kolé est aussi pour saluer la famille de feu Mouctar Koura Baldé. Il a expliqué l’essentiel du parcours satisfaisant dans les zones de la Guinée Forestière et de la Haute Guinée. Il enfin transmit le message de Cellou Dalein en ce qui concerne le bitumage de la route Labé-Tougué-Kolé et la mise en valeur des plaines de Kolé. Cellou Dalein et son armée de démocrates ont passé la nuit á Tougué avant de continuer vers Koubia le lendemain.

 

Abdourahamane Bakayoko
Depuis Conakry Tel : +224 62 600 600

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16 juin 2010 3 16 /06 /juin /2010 03:48

  Sidya-Toure-1-.jpg

sydiaakaloum

 

 

Les étapes de Dalaba, Pita, Labé, et Lélouma
Apres la Haute Guinée où Siguiri s’est distinguée dans l’accueil, les Préfectures de Dalaba, Pita, Labé et Lélouma ont ouvert leurs bras et leur cœur pour recevoir, magnifier et fêter le candidat Sidya Touré.
Dans ce cadre, à Dalaba  comme à Pita qui ont chacun sa manière d’accueillir ses hôtes de marque ont indiqué de la plus belle manière leur volonté de voter le Président de l’UFR, Cet  homme qui, dans l’exercice du pouvoir qui pourrait lui être confié, est capable de modération et de pédagogie et qui reste incontestablement le meilleur choix pour les Guinéens.
Les responsables locaux du Parti l’ont dit  et répété dans leurs souhaits de bienvenue. Car, disent-ils, ici et là, Sidya est un homme d’Etat compétent, sérieux, ouvert et soucieux du bien-être de ses compatriotes. Et ils ont raison. Les Guinéens ont trop souffert pour confier leurs destinées à des ‘’apprentis dirigeants’’, à des novices dans la gestion de l’Etat puisque la complexité actuelle des questions économiques et financières n’est pas à la portée de ceux qui n’y sont pas spécialement préparés. En clair, il nous faut un Président  immédiatement opérationnel pour hâter l’avènement du changement réclamé à cors et à cris par les populations guinéennes tout au long cours de ces dernières années.
Mais Dalaba et Pita n’étaient qu’un avant goût de ce qui attendait le candidat Sidya Touré sur le plateau central du Foutah,  notamment dans la cité de Karamoko Alpha Mô Labé, capitale de la Région.
Là, c’est à Afia, une sous-préfecture située à 18 km de la ville et qui abrite le Centre Universitaire de Labé que Sidya Touré et sa suite ont été accueillis et conduits  par une armada de motards jusqu’au Stade régional El-Hadj Saïfoulaye Diallo, littéralement pris d’assaut par des véritables grappes humaines, heureuses et fières de recevoir le candidat de l’UFR, le seul Parti politique guinéen où tous les enfants du pays se retrouvent et se reconnaissent, le seul candidat qui n’est pas porté par une ethnie ou une région.
C’est aux environs de 18h40 que l’impressionnant cortège de M. Sidya Touré a fait son entrée dans le stade où l’enthousiasme était à son comble.
Question de temps, la Fédération de Labé a dû renoncer à son discours de bienvenue,  histoire de permettre aux populations massivement mobilisées de recevoir le message de M. Touré qui rassemble le pays dans toute sa diversité.
Avant de pouvoir revenir sur la quintessence du message que le  candidat Sidya Touré a adressé aux populations de Labé, puis à celles de Lélouma où  il s’est rendu le mardi, 15 juin 2010, disons qu’il a explicité, dans ses grandes lignes son programme de gouvernement, son ambition pour la Guinée.
Pour ce qui est de la randonnée de Lélouma, une visite également mémorable au cours de laquelle Sidya Touré et la délégation qui l’accompagne ont pris un bain de foule remarquable.
Dans l’ordre et la discipline, les habitants de Lélouma ; hommes, femmes et jeunes et vieux ont rivalisé d’ardeur pour conférer au séjour du candidat Sidya Touré un cachet exceptionnel. Tout y était pour faire de l’accueil de Lélouma une fête totale, expression de l’engagement solennel des militants, sympathisants et autres citoyens électeurs non affiliés à des Partis politiques, de voter Sidya le 27 juin prochain.
Nous reviendrons sur tout cela avec nos envoyés spéciaux.

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15 juin 2010 2 15 /06 /juin /2010 23:55

 

gunee-conakry.JPG

Selon les conclusions de cette études: ''l'électeur guinéen est enclin à privilégier l'appartenance "géo-ethnique" suivant les critères de choix de ses dirigeants politiques.

Une étude d'une dizaine de jour, réalisée du 27 avril au 5 mai 2010.

'' Selon les résultats, le leader du Rassemblement du peuple guinéen (RPG), Alpha Condé, malinké originaire de la Haute Guinée, obtient 192 voix de "frères" malinkés sur 295 intentions de vote.

Au total 322 peulhs ont accordé leur faveur au candidat de l'Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), Mamadou Celou Dalein Diallo, peulh de la Moyenne Guinée, sur 383 intentions de vote, précise le sondage. De même, sur 116 personnes interrogées qui ont déclaré vouloir voter pour le candidat de l'ethnie soussou, Ibrahim Abé Sylla, 75 sont des soussous.

Toutefois, les chiffres obtenus par le candidat Sidya Touré, de l'ethnie diakanké (plutôt proche des soussous) appellent à la prudence.

Selon le sondage, sur 336 intentions de vote favorables au leader de l'UFR, 165 sont d'origine soussou, 59 des peulhs, 47 des malinkés et 14 sont diakanké.


NB. La Guinée compte 24 candidats  officiellement enregistrés et qui sont actuellement en campagne électorale, chacun selon ses moyens. La plupart des candidats ont entrepris des tournées dans les réfectures, avec plus ou moins de succès. D'autres se contentent des écrans de la RTG, pour convaincre les 21,96% de la capitale Conakry, les 22,11% en Haute Guinée, les 22,29% en Basse Guinée, les 15% en Guinée forestière,  les 17,35% en Moyenne Guinée et 1,26% d'électeurs à l'étranger, sur un électorat global de de  4.297.688 inscrits.
   

 

Maria de Babia pour Somborynews

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21 mai 2010 5 21 /05 /mai /2010 00:48

Selon de sources concordantes, la Cour Suprême a enregistré de nos jours une vingtaine de candidatures des présidentiables du 27 Juin 2010. Idem que le collège médical qui a consulté 23 candidats.


 

Ce sont :

 

 

Alpha Ibrahima Sila Bah du PGRP,

 

 Sidya Touré de l’UFR,

 

Alpha Condé du RPG,

 

 

Bah Ousmane de l’UPR,

 

 

Boubacar Barry du PNR,

 

 

Cellou Dalein Diallo de l’UFDG,

 

 

François Louceny Fall du FUDEC,

 

 

Ibrahima Abé Sylla de la NGR,

 

 

Ibrahima Kassory Fofana de GPT,

 

 

Jean Mark Telliano de RDIG.

 

 

Lansana Kouyaté du PEDN,

 

 

Mamadou Baadiko Bah de l’UFD,

 

 

Mamady Diawara du PTS,

 

 

Mamadou Sylla de l’UDG,

 

 

Mohamed Touré du PDG-RDA,

 

 

M’Bemba Traoré du PDU,

 

 

Ousmane Kaba du PLUS,

 

 

Papa Koly Kourouma,

 

 

Rougui Barry de GUR,

 

 

,

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21 mai 2010 5 21 /05 /mai /2010 00:04

 

KonateParis.jpg

 

 

Décret D/ 081/ PRG/ CNDD/ SG PRG/2010 portant création de la Force spéciale de sécurisation du processus électoral. (FOSSEPEL).

Le président de la République décrète :

̸Chapitre I : Création et mission̸

Article 1er : Est créé dans le cadre de l’élection présidentielle 2010 une force de sécurité dénommée Force spéciale de sécurisation du processus électoral 2010 (FOSSEPEL) placée sous la supervision de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) et le Commandement opérationnel du Ministère d’Etat chargé de la Sécurité et de la Protection civile.

Article 2 : La Force spéciale de sécurisation du processus électoral 2010 (FOSSEPEL) est chargée d’assurer la sécurité du processus électoral sur toute l’étendue du Territoire national.

Son mandat prend fin dès après la période de la transition.

̸Article 3 :̸ Elle a pour mission de maintenir la paix, assurer la sécurité, ainsi que la libre circulation des personnes et des biens dans l’ensemble du territoire national, avant, pendant et après l’élection présidentielle 2010; prendre toutes les mesures pour le maintien de l’ordre public en relation avec l’organisation des élections; assure a la sécurité des lieux de meeting ou de manifestation publique pendant la campagne électorale, des bureaux de vote, des candidats, des Commission électorales, des chefs des partis politiques ainsi que du matériel électoral en observant la parfaite neutralité à l’égard de tous, sécuriser l’ensemble du processus électoral.

̸Chapitre II : Organisation et Commandement

Article 4 :
̸ La FOSSEPEL 2010 comporte un commandement opérationnel, un Etat Major.

̸Section I : Commandement opérationnel.

Article 5 :
̸ La FOSSEPEL 2010 est placée sous le commandement du Chef d’Etat Major général des Armées. Nommé par décret présidentiel, le Commandement de la FOSSEPEL 2010 est assisté par un commandant et 2 adjoints de la Force spéciale de sécurisation du processus électoral, nommés également par décret.

̸Article 5 :̸ Au niveau des Régions, les éléments de la FOSSEPEL 2010 sont commandés par un officier de Gendarmerie secondé par un officier de police tous nommés par arrêté du ministre d’Etat chargé de la Sécurité et de la Protection civile sur proposition du Coordinateur de la FOSSEPEL.

̸Article 6 :̸ Dans les préfectures et les sous préfectures, les éléments de la FOSSEPEL 2010 sont commandés par un officier de Gendarmerie secondé par un officier de police tous nommés par arrêté du Ministre d’Etat chargé de la Sécurité et de la Protection civile.

̸Article 7 :̸ Sur le plan opérationnel, les commandants régionaux et préfectoraux de la FOSSEPEL 2010 sont placés sous l’autorité directe du Coordonnateur de la FOSSEPEL 2010 pour lui rendre compte régulièrement de l’exécution de leur Mission.

̸Article 8 :̸ A Conakry et dans chaque préfecture, les commandants locaux de la FOSSEPEL 2010 sont à la disposition du Président de la Commission Electorale Locale Indépendante (CENI). Toutefois, les techniques mises en œuvre pour y assurer l’ensemble de leur mission notamment le maintien d’ordre relèvent de la compétence du commandement local de la FOSSEPEL 2010.

Article 9: Toute déclaration de Réunion ou de manifestation publique entrant dans le cadre électoral doit être porté à la connaissance du Préfet ou du Maire au moins 24 heures à l’avance. L’autorité préfectorale ou municipale en avise aussitôt le commandement local de la FOSSEPEL 2010.

̸Article 10 : ̸Le commandant préfectoral de la FOSSEPEL 2010 ne peut en aucun cas interférer dans les affaires administratives et politiques de la préfecture. Il communique au président de la CENI les résultats des Missions qui lui sont confiées et en rend compte au coordonnateur de la FOSSEPEL 2010.

̸Article 11 :̸ La Mise en place de la FOSSEPEL 2010 ne remet pas en cause les Missions traditionnelles dévouées aux forces de sécurité.

̸Section II : L’état Major

Article 12 :
̸ L’état Major est chargé de coordonner et d’orienter les activités de la Force. Il arrête à cet effet en concertation avec la CENI et sous sa supervision, le plan de déploiement de la FOSSEPEL 2010 sous toute l’étendue du territoire national.

Il comprend le coordinateur général de la FOSSEPEL 2010 chef d’Etat Major général des forces Armées, le commandant de la FOSSEPEL 2010, le chef d’état Major de la Gendarmerie nationale et ses adjoints. Le Directeur national de la Police, les commandants de région de la gendarmerie, les chefs sûreté, le Directeur national de la Protection civile, un officier de transmission, un représentant du Ministère de l’Administration du territoire et des Affaires politiques, 2 membres de la CENI.

̸Article 13 :̸ L’état Major de la FOSSEPEL 2010 est organisé conformément à l’annexe du présent décret.

̸Ordre d’opération

Chapitre III : Dispositions diverses et finales.

Article 14 :
̸ Les tableaux des effectifs et des moyens propres à mettre à la disposition de la FOSSEPEL seront promulgués par décret présidentiel.

̸Article 15 :̸ Le Ministre d’Etat chargé de la Sécurité et de la Protection civile et le chef d’Etat Major Général des Armées seront chargés de l’exécution du présent décret qui sera enregistré et publié dans le journal officiel de la Guinée.

Conakry le 18 /05 / 2010

̸Le Général de Brigade Sékouba Konaté ̸


Décret D/ 082/ PRG/ CNDD/ SG PRG/2010 portant création de la Force spéciale de sécurisation du processus électoral. (FOSSEPEL).

Le président de la République décrète :

̸Article 1 : ̸Le Colonel Nouhou Thiam chef d’Etat Major général des armées est nommé cumulativement à ses fonctions Coordinateur général de la Force spéciale de sécurisation du processus électoral 2010 (FOSSPEL).

̸Article 2 : ̸Le lieutenant Colonel Ibrahima Baldé chef d’Etat Major de la Gendarmerie nationale est nommé cumulativement à ses fonctions Commandant de la Force spéciale de sécurisation du processus électoral 2010 (FOSSPEL)

̸Article 3 :̸ Le lieutenant Colonel Sékou Mara Directeur National Adjoint de la Police est nommé cumulativement à ses fonctions de 1er adjoint du commandant de la Force spéciale de sécurisation du processus électoral 2010 (FOSSPEL)

̸Article 4 : ̸Le Colonel Abou Keïta Conseiller du chef d’Etat Major de la Gendarmerie nationale est nommé cumulativement à ses fonctions, deuxième adjoint du Commandant de la Force spéciale de sécurisation du processus électoral 2010 (FOSSEPEL)

̸Article 5 :̸ Le Ministre d’Etat chargé de la Sécurité et de la Protection civile est chargé de l’exécution du présent décret qui prend effet à compter de sa date de signature et sera enregistré et publié au journal officiel de la République.

Conakry le 18 /05/2010

̸Général de Brigade Sékouba Konaté ̸

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20 mai 2010 4 20 /05 /mai /2010 17:59

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L'élection présidentielle du 27 juin 2010, en Guinée, première présidentielle réellement pluraliste et démocratique s'annonce très ouverte. Certaines régions seront particulièrement disputées. Lansana Kouyaté, ancien Premier ministre, a été investi candidat à la présidentielle par son parti, le Parti de l'espoir pour le développement national (PEND) réuni pendant deux jours en convention. Passage en revue de la  cartographie électorale de la Guinée.

Jusqu'à présent, la carte politique guinéenne était assez simple à comprendre. Alpha Condé, l’opposant historique, régnait en Haute-Guinée. Sidia Touré, l'homme qui fut l'un des Premier ministre les plus populaires sous Conté, s'était taillé un fief en Basse- Guinée. La région de la forêt répartissait ses votes, tandis que dans le Fouta, deux grandes figures aujourd'hui disparues Siradou Diallo et Mamadou Bah se partageaient l'électorat. Le PUP le parti au pouvoir, se chargeait de rééquilibrer le tout au profit de Lansana Conté après la fermeture des bureaux de vote. Mais aujourd'hui, le jeu est démocratique donc plus ouvert et partant, plus incertain.

Alpha Condé voit arriver dans son fief des outsiders sérieux comme Lansana Kouyaté, l'homme qui a géré durant près d'un an la première transition en 2007 à la suite des grandes grèves. Mamadi Diawarra, ex-député du PUP ( Parti de l'unité et du progrès) et industriel du yaourt, est une personnalité en vue dans la ville de Siguiri. Enfin l'éphémère Premier ministre François Fall compte lui aussi sur l'électorat malinké pour réussir son baptême du feu politique.

En Basse-Guinée là aussi, la concurrence s'annonce rude. Abe Sylla, Mamadou Sylla, Aboubacar Somparé vont tenter de concurrencer Sidia Touré dans le cœur des électeurs Soussous, orphelins de Lansana Conté.

 

Les querelles ethniques à mettre en sourdine

 

En Guinée forestière la situation est sans précédent. Cette région qui est le deuxième bassin électoral du pays, est en proie à une sorte de repli identitaire depuis l'éviction du pouvoir de l'enfant du pays, Dadis Camara. Les forestiers se sentent floués. Suivront-ils Papa Coly Kourouma ancien ministre de Dadis Camara ? Ou s'abstiendront-ils massivement comme le redoutent certains observateurs ? Cette région est en tous cas, l'une des inconnues du scrutin.

Reste le Fouta qui tend les bras à Cellou Dalein Diallo au même titre que la grosse communauté peuhle de Conakry. Cellou Dalein Diallon, ministre durant plus de dix ans et ancien Premier ministre est sans doute le seul qui voit l'horizon dégagé dans sa région naturelle. Mais pour lui comme pour tous les candidats, une chose est claire : personne ne pourra gagner sur la seule base régionale, d'ou l'impérieuse nécessité d'avoir un discours national et de mettre en sourdine les querelles ethniques.

 

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20 mai 2010 4 20 /05 /mai /2010 17:43

 

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Considérant la Constitution du 7 mai 2010, en particulier son article 7 garantissant et protégeant la liberté de presse ;

Tenant compte de la libéralisation des médias instituée par la loi 005 du 23 décembre 1991, modifiée le 06 mai 2010 par le Conseil national de transition ;

Se référant aux Accords de Ouagadougou qui précisent, dans leur article Premier, que la Transition doit être menée « dans le respect des libertés publiques y compris des libertés de presse et d’opinion » ;

Donnant suite aux recommandations du Groupe International de Contact sur la Guinée à l’issue de sa treizième réunion les 15 et 16 mai à Conakry, invitant dans son communiqué final « les médias à sensibiliser les citoyens, y compris les acteurs politiques, les militants et les sympathisants aux valeurs [et] règles démocratiques ; [encourageant] les acteurs de la transition à une meilleure communication […] à l’intention de la population ; et [lançant] un appel aux médias afin qu’ils fassent preuve de professionnalisme et contribuent au déroulement d’une campagne électorale apaisée ;

Nous, médias privés guinéens,

par la voix de nos Associations professionnelles représentatives,

Réaffirmons notre volonté de nous impliquer massivement dans la couverture des campagnes électorales et des scrutins de la transition en cours en Guinée ;

Considérons que cette implication est un facteur indispensable de transparence et de crédibilité de ces élections, tant aux yeux de l’opinion publique nationale qu’à ceux de la communauté internationale ;

Affirmons que nous mettons en œuvre tous les moyens nécessaires à une couverture la plus large possible des campagnes et des scrutins, dans le respect des standards professionnels et des règles d’éthique et de déontologie de notre métier de journalistes.

Dans cette perspective, nous déclarons mettre en œuvre une synergie de nos moyens humains, matériels et financiers afin d’offrir aux citoyens guinéens une information large, indépendante et crédible sur le déroulement des scrutins et sur leurs résultats.

Notre objectif principal dans cette Transition est que nos radios, journaux et sites internet garantissent à tous les citoyens guinéens, sur l’ensemble du territoire national et à l’étranger, l’accès à une information responsable et pluraliste et qu’ils contribuent activement au maintien d’un climat de paix et de concorde avant, pendant et après les scrutins.

Conakry, le 19 mai 2010

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20 mai 2010 4 20 /05 /mai /2010 17:19

 

 

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Les forces armées et de sécurités guinéennes par la voix du chef d’état major général des armées, Colonel Nouhou Thiam,  vient de renouveler leur engagement à observer la neutralité lors de la prochaine élection présidentielle prévue le 27 juin prochain.

C’était ce matin dans la salle du 28 septembre du palais du peuple sis à la rentrée de la presqu’île de Kaloum . A l’occasion d’une rencontre entres les hauts gradés de la Grande muette  et les leaders des partis politiques du pays.

Dans un ton ferme, le Chef d’état major général des armées insiste sur la neutralité et le caractère républicain que la troupe décide d’adopter désormais.

‘’L’armée guinéenne est neutre’’. ‘’L’armée guinéenne ne sera manipulée’’, ou ‘’l’armée guinéenne servira la Nation’’ sont des propos qui sont très souvent revenus dans la brève intervention du Colonel.

" Je vais mater en cas de dérapage"


Ensuite, il recommande aux partis politiques d’agir dans un cadre républicain. " C’est une occasion historique que nous devons saisir vous et nous" ajoute-il. Et de continuer, ‘’celui qui va gagner les élections, l’armée sera à sa disposition’’. Puis, ‘’vous ne verrez aucun militaire dans les rues le jour du vote’’.

Mais Colonel Nouhou Thiam n’a pas fait que prendre des engagements vis à vis des responsables des partis politiques. Il a également averti leurs leaders et militants.

" En cas de dérapage, je vais mater" dit-il. Et d’ajouter ‘’l’armée en appelle à votre maturité politique’’ et ‘’au nom de l’intérêt supérieur de la nation, le corps militaire et para-militaire sera à votre disposition’’.

C’est après ce discours que le chef d’état major des armées lève la séance sans aucune forme de protocole.

Néanmoins, aux sorties de ce entretien, si on peut l’appeler ainsi, les leaders politiques présents se sont réjouis de l’engagement de l’armée à ne pas s’ingérer dans les affaires politiques. Et s’engagent à leur tour à sensibiliser davantage leurs militants pour le bon déroulement de ces élections tant attendues.

Il faut souligner enfin la présence massive des candidats et autres représentants des partis politiques à cet entretien hautement symbolique , pourrait-on dire.

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