Le SIDA est l’une des premières causes de mortalité et de morbidité chez l’adulte guinéen et le taux actuel de séroprévalence (1,5% en 2005 selon EDS) ce qui classe la Guinée dans la catégorie des pays ayant une épidémie généralisée.
Selon les projections de l’étude sur l’impact socioéconomique du VIH/SIDA en Guinée, le pourcentage de décès liés au SIDA chez les personnes âgées de 15 à 49 ans devrait atteindre entre 27% et 37% en 2015.
Depuis 1993, la Guinée a élaboré une politique IST/SIDA en appui à la politique sectorielle de la santé basée sur les soins de santé primaire.
Après la notification des premiers cas de VIH/SIDA en février 1987, une nouvelle dynamique de lutte s’est installée. Trois plans successifs ont été élaborés et exécutés entre 1987 et 1999 : Plan à court terme de 1987-1990, Plan à moyen terme 1ère génération de 1990-1995 et Plan à moyen terme 2ème génération de 1996-1999. Suite à la création du Comité National de Lutte contre le SIDA en mars 2002, un Cadre Stratégique National de Lutte contre les IST/VIH/SIDA a été élaboré. Il définit les grandes orientations de la réponse nationale, les principes directeurs, les axes stratégiques d’intervention et les actions prioritaires pour la période quinquennale 2003-2007.
Tout en s’efforçant d’intégrer le VIH/SIDA de façon transversale dans les projets et programmes mis en œuvre à partir de 2002, l’appui du PNUD se focalise notamment sur trois domaines majeurs d’intervention :
? Leadership et développement des capacités pour lutter contre le VIH/SIDA ;
? Plaidoyer et communication ;
? Partenariat dans le cadre du Groupe ONUSIDA et appui au CCM et Récipiendaire principal des subventions du Fonds mondial
Entre 2 400 et 4 000 personnes pourraient être prises en charge par les autorités guinéennes en 2005, contre un objectif initial de 900 selon des officiels de la santé vendredi, qui ont annoncé la création de centres de soins et de dépistage à l’intérieur du pays, jusque-là oublié par les politiques de lutte contre le sida.
«La Guinée est entrée dans une phase de décentralisation qui nous permettra d'atteindre l’objectif des 4 000 personnes (sous traitement antirétroviral, ARV) en 2005». Quelques 1 000 personnes devraient recevoir des ARV cette année, selon les agences humanitaires et de coopération qui travaillent déjà sur la prise en charge, tandis que 3 000 autres pourraient en bénéficier d’ici décembre, a dit le président du comité médical technique pour la prise en charge des personnes vivant avec le VIH/SIDA en Guinée.
Selon le conseiller technique pour la lutte contre le sida pour la GTZ à Conakry, la coopération allemande offre des ARV depuis juin 2003 à 53 patients à l’hôpital régional de Mamou, près de la capitale Conakry ; 105 sont actuellement pris en charge par l’organisation humanitaire Médecins sans frontières dans les hôpitaux de Conakry et Guéckédou dans le sud du pays, la région la plus touchée par la pandémie.
Selon Marguerite Samba, chargée de la coordination du financement destiné à la Guinée au Fonds mondial à Genève, les antirétroviraux sont arrivés en Guinée au cours du mois d’avril.
Décentraliser l’offre de soins
Début 2005, le Fonds mondial avait menacé de suspendre le financement de la lutte contre ces pandémies tant que la Guinée ne justifiait pas l’utilisation des 1,3 millions de dollars déjà accordés par l’organisation internationale depuis décembre 2003.
Le Fonds et la Guinée ont signé en août 2003 un programme de deux ans destiné à lutter contre le VIH/SIDA et le paludisme et doté d’une enveloppe de 11,7 millions de dollars. Seulement 1,4 millions sur les 4,8 millions affectés au VIH/SIDA, ont été mis à la disposition des autorités guinéennes.
Mais après qu’une mission du Fonds mondial ait été dépêchée à Conakry, les responsables guinéens ont estimé que les difficultés avaient été aplanies.
Seuls deux centres de dépistage et de prise en charge existent à l'intérieur du pays, à Mamou et Guéckedou, tandis que Conakry abrite quatre centres de dépistage et deux services hospitaliers de distribution d’ARV. Cinq centres de prise en charge seront ouverts dans la région de Nzérékoré, dans l’extrême sud-est du pays, la région la plus affectée par l’épidémie avec un taux d’infection au VIH de 13 pour cent en 2004.
Dans cette région enclavée entre la Côte d’Ivoire, le Liberia et la Sierra Leone, le virus se propage sans contrôle en l’absence de dépistage volontaire et anonyme et de prise en charge ainsi que de la faiblesse des campagnes de prévention auprès d’une population jeune et mobile.
les tests de dépistage sont actuellement disponibles dans tous les districts sanitaires mais ils ne sont utilisés que lorsque les médecins détectent «des cas inquiétants». Des ONG doivent êtres impliquées dans les activités de sensibilisation et de prévention dans le cadre du programme du Fonds mondial.
Selon les dernières statistiques du ministère de la Santé, quelque 170 000 personnes vivent avec le sida en Guinée, et 30 000 d'entre elles auraient besoin de traitement ARV.
Dans le cadre de l’initiative ‘3 fois 5’ (trois millions de personnes sous traitement d’ici 2005) de l’Organisation mondiale de la Santé, 8 000 Guinéens devraient être mis sous traitement en 2005.
Selon une nouvelle étude nationale de surveillance sentinelle, menée en 2004 sur 4 525 femmes enceintes et cofinancée par la GTZ, le taux d’infection au VIH en Guinée atteindrait 4,3 pour cent contre 2,8 pour cent en 2001.
L’HYPOCHLORITE DE SODIUM, REMEDE CONTRE LE VIH MIS AU POINT EN EN GUINEE :
Pr Mohamed Tahirou Barry38 ans, enseignant à l’université Gamal Abdel Nasser de Conakry et dans une université malaisienne, serait en mesure, avec l’hypochlorite de sodium, de guérir le sida. la démonstration des "preuves scientifiques" se trouve dans son oeuvre intitulé "Le VIH /Sida, une petite grippe de sang ; preuve scientifique".
le Pr Mohamed Tahirou Barry est biologiste de formation diplomé de l’universite Gamal Abdel Nasser de conakry relate dans son ouvrage sa démarche scientifique et thérapeutique : "L’objectif de notre recherche n’est plus ni moins que de débarrasser l’espèce humaine du virus du sida. Eliminer le VIH dans l’organisme infecté, afin de délivrer l’humanité d’un mal aussi meurtrier que le sida. Meurtrier des peuples mais aussi grand assassin des économies."
Cette résolution a conduit le biologiste formé à l’université de Conakry à se lancer dans la traque du virus dès la fin de ses études en 1995, et à commencer les soins en 1997.
Le Pr Barry possède une démarche scientifique avec une équipe composée de deux médecins, deux juristes et deux biochimistes laborantins. Son produit a toujours été administrer à un patient - informé, consentant et conscient et par l’intermédiaire d’un médecin.
"Le traitement à l’hypochlorite de sodium que j’ai initié pour les malades du sida s’est révélé extraordinairement efficace, non seulement sur le plan clinique, mais aussi essentiellement sur le plan biologique." Jusqu’en septembre, le Pr Barry avait pris en charge 71 malades. Tous furent guéris, dit-il, sauf 5. L’un a pris par mégarde du sédaspir (un combiné d’acide) et les quatre étaient des cas "vraiment désespérés". Il conclut que "le VIH/Sida est une petite grippe du sang." Avec cependant cette précision : le traitement élimine le virus et le mal directement lié à celui-ci dans le sang, mais il faut diagnostiquer et traiter les autres maladies dont souffre la personne soignée. "
le Pr Barry a introduit une requête auprès de l’OAPI, par le truchement du gouvernement guinéen, pour que sa technique soit brevetée.
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