La rédaction de SomboryNews et toute l'équipe de l' AJDST vous adressent ses meilleurs voeux pour le nouvel an 2013.
On souhaite à tous les Guinéens et Guinéennes, à tous les peuples du Monde une très belle année 2013.
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On souhaite à tous les Guinéens et Guinéennes, à tous les peuples du Monde une très belle année 2013.
Chauffeur particulier, compagnon nocturne et festif du Commandant Aboubacar Sidiki Camara ‘’ De Gaulle’’, Cheik FOFANA alias ‘’ DJ ROMEO’’ est devenu introuvable depuis belles lurettes. Ce jeune homme connu dans le milieu du showbiz guinéen pour sa dextérité aux platines ( DJ) et surtout dans le milieu privé et festif des hauts gradés guinéens, toujours à côté du commandant Sidiki CAMARA ‘’ De Gaulle’’, est cité par les autorités guinéennes comme complices ou témoin à charge dans l’attaque de la résidence du
président, le Prof Alpha CONDE. Un coup d’Etat manqué comme on le sait qui a fissuré l’armée guinéenne et qui alimente encore la chronique car le procès des présumés inculpés a demarré depuis le 10 décembre 2012 et continuantson feuilleton de révélations.
Alors que reproche- t-on à ‘’ DJ ROMEO’’ dans cette affaire politico-civile au sommet de l’Etat guinéen ? On ne saurait vous en dire plus. Toujours est-il que toutes les personnes de près ou de loin proches des militaires suspectés dans l’affaire du 19 juillet ont été interrogées et inquiétées par le système pour fin d’enquête. Dans ce contexte, des civils ont été incarcérés puis relaxés pour faute de preuves et nombreux croupissent encore en prison avant la fin de la procédure judiciaire.
Pour le cas particulier, de Cheik FOFANA , ‘’ DJ ROMEO’’ , sa famille clame son innocence et crie SOS pour le retrouver. Car depuis la date du 12 août 2011, il a disparu de la circulation. Cheik FOFANA est introuvable depuis le coup d’Etat manqué du 19 juillet 2011 ou l’attaque contre la résidence du Président guinéen, le prof Alpha CONDE.
Pour revenir au fait, à l’aube de cet évènement malheureux du 19 juillet, des militaires armés jusqu’aux dents ont fait une descente musclée chez Cheik FOFANA alias ‘’DJ ROMEO’’ sis à Coronthie dans la commune de Kaloum en plein cœur de la capitale guinéenne, conakry le 12 août 2011. Perquisition, fouille et saccage s’en sont suivi.
Et cette action des bidasses s’est multipliée sans relâche, des jours suivants, accompagnée de convocations policières que sa famille continue encore à essuyer. Certainement par crainte d’être victime de tortures de la part des militaires guinéen, ‘’DJ ROMEO ‘’ a pris la poudre d’escampette. Une façon toute logique d’échapper aux bourreaux.
Mais où donc est-il passé DJ ROMEO ? : ‘’Il a fuit le pays !’’ , ‘’Il s’est barré pour ne pas mourir en prison !’’ Ces propos sont récurrents sur les lèvres de nombreux de ses admirateurs et proches que nous avons interrogé à son sujet. Une façon de témoigné de la gravité de la situation quand on est impliqué à tort ou à raison dans un coup d’Etat militaire en Guinée.
Dur pour’’ DJ ROMEO’’ ! Dur d’être chauffeur particulier d’un officier guinéen de la carrure du commandant Sidiki CAMARA ‘’ De Gaulle’’ surtout indexé par le régime de Alpha CONDE comme un des principaux auteurs du coup d’Etat manqué du 19 juillet 2011.
A l’heure, l’opinion nationale et internationale attendent de la justice guinéenne, un procès équitable et empreint de transparence dans les procédures pour clore toutes les suspicions et les arrestations arbitraires. Pendant ce temps, les angoisses se multiplient pour la famille de Cheik FOFANA alias ‘’ DJ ROMEO’’ et compagnies.
Mariame Lamarana Diallo
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Selon Augustin Gnimassou, membre de l'ARSYF, si rien n’est fait d’ici l’ouverture des classes prévue ce mercredi, plus de 8000 enfants risquent de ne pas suivre les cours cette année scolaire 2012-2013.
« Sur le total des enfants inscrits dans les écoles de Fria, au privé, les enfants des travailleurs représentent 67,58 et au public, 35,67 . Ce qui dénote que les travailleurs de Fria ont la plus grande partie de leurs enfants inscrit dans les écoles privées. Vu qu’ils n’ont pas de revenus depuis plus de six mois, il n’est pas certain qu’ils puissent assurer l’in ion de leurs enfants dans ces écoles cette année », a-t-il précisé.
Parlant des dépenses annuelles que les parents d’élèves de Fria effectuent sur l’éducation de leurs enfants, le porte-parole de l’ARSYF avance le chiffre de plus de vingt deux milliards de francs guinéens par an. A cet effet, il a indiqué que les coûts au privé sont largement supérieurs aux coûts du public.
En conséquence, dira-t-il, il se trouve qu’à nos jours la crise perdure et les travailleurs de Friguia sont donc sans revenue depuis six mois. On imagine aisément combien cette situation pourrait peser sur leurs épaules », a-t-il déploré.
Comme solution, l’Association des Ressortissants et Sympathisants de Fria propose entre autres au gouvernement de prendre en charge les frais d’in ion et d’au moins trois mois de scolarité de tous les enfants des travailleurs de Fria. Elle demande aussi à l’Etat de faire un plaidoyer auprès des partenaires technique et financier de l’éducation.
A l’employeur Rusal-Friguia, l’ONG demande également une prise en charge d’au moins mois de scolarité qui seront déductibles des salaires des travailleurs, une fois que le travail sera repris ainsi que la prise en charge des frais de fournitures. Aux écoles privées de Fria, elle leurs demande de renoncer à une partie des frais d’in ion.
Des appels de bonnes volontés ont été également lancés à l’endroit des sociétés privées et opérateurs culturels en vue de leurs contributions matérielle et financière pour sauver l’année scolaire 2012-2013 à Fria.
Elhadj Mohamed Conté, le préfet de Fria, une ville minière située à 160 kilomètres au Nord de Conakry, s’est permis mardi d’aller interrompre le cours normal d’une émission interactive en direct à la radio privée, « la Voix de Fria ». En réponse, le directeur général et propriétaire de cette radio commerciale, qui émet depuis le 28 juin 2011, promet de saisir le Conseil National de la Commination (CNC), l’organe chargé de réguler les médias guinéens, a-t-on appris mercredi de sources concordantes. Joint au téléphone, le confrère Alhassane Sidibé raconte son calvaire. « Nous avions une émission intitulée les auditeurs ont la parole. Le thème portait sur les promesses non tenues du Premier ministre Mohamed Saïd Fofana. Vers 9 heures 30, le préfet est rentré au studio. Mais dès la porte, il a jeté au dehors le premier journaliste qu’il a croisé sur son chemin. Ensuite, il est rentré au studio. Il a tapé sur la tête de l’invité Alhassane Sylla, sociologue et consultant de la radio. Il a aussi demandé d’arrêter l’émission. Nous avons longuement discuté. Heureusement, tout se passait en direct », a-t-il confié. Poursuivant, le confrère explique les promesses non-tenues du pouvoir. « Lors de son dernier passage, le Premier ministre a promis la reprise du travail à l’Usine de Fria, le paiement des arriérés de salaire et la fourniture de l’eau et de l’électricité. Mais depuis deux semaines, Fria est dans le noir. Le travail n’a pas repris et les employés sont impayés. C’est tout ça qu’on débattait et que les auditeurs devaient juger », a-t-il dit. Par ailleurs, le confrère soutient que ces menaces étaient prévisibles. « Après le départ du préfet, la radio a continué son cours normal. Seulement l’émission a été stoppée. A la veille de l’arrivée du Premier ministre, les autorités locales nous ont chargés auprès des hôtes pour dire que c’est nous qui enflammons les choses à Fria. Un des conseillers du ministre de la communication nous a même convoqués pour des échanges. Auparavant, le président de la délégation spéciale de Fria avait menacé de fermer la radio et de faire arrêter tout auditeur qui parlera du mal au régime », a-t-il conclu. Joint au téléphone, le directeur général et propriétaire de cette radio privée, Ciré Dieng, dit avoir saisi l’Union des Radios et télévisions Libres de Guinée (URTELGUI). « Je compte également saisir par écrit le conseil national de la communication », a-t-il promis. Joint au téléphone pour sa version des faits, le préfet Mohamed Conté dit qu’il est en réunion. Ce sont ces mêmes autorités de Fria qui ont empêché l’ancien Premier ministre Lansana Kouyaté de convoyer une aide humanitaire aux populations de Fria touchées par la crise. | |
Abdoulaye Bah Conakry, Guinée 224.62.14.15.09 |
Les dirigeants de Rio Tinto, du comité de coopération sino-guinéenne et de l'African Iron Ore Group sont en concurrence pour financer les infrastructures d'évacuation du projet de fer de Simandou.
Le président Alpha Condé saura-t-il trouver un modus vivendi sur ce dossier test ?
Tom Albanese, directeur exécutif de Rio Tinto Exploration, a été reçu le 9 juillet par le chef de l'Etat. Rio Tinto souhaite obtenir une convention BOT pour la construction du chemin de fer et du port en eau profonde. Le lendemain, le président Condé a rencontré une délégation chinoise conduite par Zhang Xiaoqiang, vice-président de la commission d'Etat chargée de la réforme.
L'entretien était axé sur le financement des infrastructures de Simandou et sur la formule de "paquet global" déjà mise en place dans la filière bauxite-alumine par Henan Chine et China Power Investment, sur financement de la China Bank of Development. Xiaoqiang a assuré que l’évacuation pourrait se faire d’ici 2015 moyennant 10 milliards $.
Le coordonnateur du comité de coopération sino-guinéenne, Ousmane Kaba, également conseiller à la présidence sur les questions stratégiques, a participé à l'entretien.
Le 1er juillet, le conseil d'administration de l'AIOG, signataire d'un pacte d'actionnaires avec la Guinée en vue de permettre au pays de financer 51% des infrastructures de Simandou, a présenté au ministère des mines son propre montage, impliquant notamment des banques chinoises.
Etait ensuite prévue une rencontre de travail entre Condé et ses "anciens amis", tous membres du conseil d'administration d'AIOG, dont l'ex-président de la BAD Babacar N'Diaye et l'ancien ministre mauritanien de l'économie, Kane Ousmane.
Mais la rencontre a été reportée à la demande de la présidence ! Puis, le 12 juillet, Babacar N'Diaye et son équipe ont fait le pied de grue toute la journée. En vain…
Source : Africa Mining Intelligence - N° 278
Le samedi 14 juillet dernier, prenant part à une campagne d'assainissement de la capitale guinéenne initiée par l'ONG la Coalition citoyenne, le président Alpha Condé promettait une sanction exemplaire aux élus locaux qui ne feraient pas le nécessaire pour débarrasser leurs circonscriptions respectives des saletés. La semaine en question vient de passer sans que quoique ce soit n'ait véritablement changé par rapport au visage sale et aux odeurs suffocantes que présente Conakry. Pour autant, aucune sanction n'est tombée.
Ce qui fait dire à certains observateurs qu'il s'agissait là d'un simple coup de com politique. « Je donne une semaine au gouverneur et aux chefs de quartier. Je vais faire le tour de cinq communes de la ville de Conakry. Si je trouve des déchets, je vais destituer le maire et les chefs de quartiers ». Ce sont là les propos que tenait le samedi 14 juillet le président de la République. C'était là sa façon de laisser croire que jusqu'ici, il n'avait pas pris l'ampleur de la problématique de la gestion des ordures à Conakry. Il faut ici dire que c'est difficile de croire qu'un tel discours ne participe pas d'une propagande politique savamment huilée.
Parce qu'autrement, même étant à l'intérieur d'un véhicule climatisé, le président de la République aura eu le temps et l'occasion de réaliser que Conakry était sale. Mais il fallait jouer à l'étonné et sonner l'alerte. Mais il se trouve que cette alerte en soi n'aura pas été suivie d'effet. Plus d'une semaine après les menaces d'Alpha Condé, Conakry demeure sale et les montagnes d'ordures à leurs places habituelles. A notre connaissance, aucun maire, aucun chef de quartier n'auront été démis. On a même l'impression que le discours est rangé dans les oubliettes comme s'il n'avait jamais existé. Ce qui, en soi, a de quoi inquiéter. En effet, dans un pays, le président de la République n'est pas n'importe qui.
C'est une institution parmi les plus importantes. Et il se doit d'agir en conséquence de façon à toujours mériter de la confiance des populations. Devant certaines pratiques malsaines et des agissements délictueux des agents de l'administration publique, les populations doivent voir en lui un rempart et une source de sécurité. Mais pour cela, il lui faut faire en sorte de s'efforcer à respecter les promesses qu'il fait et n'en faire que celles dont il est sûr de pouvoir honorer. Parce qu'autrement, s'il y a un certain déphasage entre le dit et le fait, les populations peuvent finir par ne plus prendre le discours présidentiel au sérieux. Or, pour un pays c'est le pire qui peut arriver. Car cela reviendrait à banaliser une institution fondamentale du pays.
Hadiatou Barry Kabanews
C'est le plus prestigieux journal de la Grande Bretagne, le très respecté Sunday Times qui l’annonce dans son édition de ce dimanche 3 juin 2012: le président guinéen Alpha Condé a conclu un accord secret qui pourrait transferer des milliards de dollars d'actifs miniers appartenant à des sociétés telles que BHP Billiton et Rio Tinto - qui veulent investir des milliards pour développer les mines de Guinée - à des intermédiaires sud africains tapis dans l’ombre. | |
Boubacar Caba Bah Orangeville, Canada |
Rien ne va plus à la raffinerie de Friguia, propriété du géant mondial de l’aluminium Rusal. Alors que ses trois milliers de travailleurs font la grève depuis plus d’un mois, le PDG du groupe annonce de nouvelles fermetures. Heureusement, le président guinéen Alpha Condé a décidé d’intervenir pour, un tant soit peu, apaiser ce climat des plus délétères. En effet, les employés de Friguia ont cessé de travailler depuis le 4 avril dernier suite à des revendications salariales.
Aussi, redoutant des conséquences socio-économiques graves pour toute cette région, le chef d’Etat a décidé de débloquer 2,4 milliards de Francs Guinéens en faveur des travailleurs. Ceux-ci peuvent quand même pousser un ouf de soulagement tant ils n’avaient pas encore eu gain de cause auprès de l’administration de Rusal. D’ailleurs, le patron de la mining, M. Oleg Deripaska, a plus encore envenimé l’ambiance en annonçant que Rusal examinait la possibilité de réduction du volume de production de l’aluminium et de l’alumine.
Ce, afin de « minimiser les pertes entraînées par le ralentissement de la demande mondiale et un affaiblissement des prix de l’aluminium ». Selon certaines indiscrétions, Rusal compte réduire de 13 % sa capacité de production mondiale. Pourtant, son activité en Guinée a très bien marché l’année dernière avec une production de 2,1 millions de tonnes de bauxite et de 618 000 tonnes d’alumine. Si cette fermeture se confirmait, ce sont les employés qui seront les plus malheureux.
Écrit par Corinna Leblanc-Justin
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La production de la Bauxite en Guinée, premier exportateur mondial du minerai, a augmenté de 6,5% sur les onze premiers mois de l’année dernière, se situant à 16.062.430 tonnes, selon le dernier rapport de la Cellule technique de suivi de la conjoncture macroéconomique du ministère de l’Economie et des finances.
Sur la même période en 2010, la production bauxitique a atteinte 15.084.400 tonnes. Le document indique une hausse de 3,8% dans la production de l’alumine, à 570.410 tonnes contre 549 440 tonnes un an plutôt.
"L'or a enregistré une chute de 34,8% à seulement 469.4500 onces comparés à 719.800 onces, alors que le diamant a baissé de 22,2%, atteignant 229.100 carats", annonce le rapport qui la hausse significative des coûts de production comme principale raison de ces baisses.
Elie Ougna
kaloumpresse.com
Comité Mosellan de Sauvegarde de l'Enfance,
de l'Adolescence et des Adultes
eps.cmsea.woippy@wanadoo.fr
Metz / France